"Mademoiselle ? Vous êtes arrivée..."
*De quoiiii ? Où je suis ? Arrivée où ? Qui me parle ?*
Inutile de le préciser, Ayumi était paumée de chez paumée ! Comme elle n’avait pas dormi de la nuit -vraiment pas confortable le train…- elle somnolait dans le taxi qui l’emmenait dans sa nouvelle école. Elle n’a jamais réussit à dormir dans un véhicule même lorsqu’elle était toute petite, alors elle regardait la paysage en laissant son esprit vagabonder… Mais au moment de l’arrivée on la croirait vraiment droguée pendant les premières minutes ! Alors quand elle entendit qu'on l'appelait "mademoiselle" -ce qui était très rare bien que pas désagréable !- en lui disant qu'elle était arrivée fallait pas s'entendre à ce qu'elle réagisse tout de suite...
Elle scruta le visage du chauffeur un instant, avant de se rappeler -enfin- le pourquoi du comment.
« Ah euh… Oui, merci… »
Elle sortit de la voiture en même temps que le chauffeur et fit quelques pas au bord de la route, observant la nouvelle école en question. Enorme franchement… Déjà qu’en temps normal la miss n’a pas un sens de l’orientation exceptionnel elle n’était pas sortie de l’auberge comme on dit…
Le chauffeur venait de terminer de sortir les bagages qui n’était d’ailleurs pas nombreuses (une valise et un sac de sport) mais bien lourds car remplis à ras bord. Retrouvant complètement ses esprit, un sourire illumina le visage d’Ayumi tandis qu’elle le remerciait et le payait, en prenant bien soin de rajouter un bon pourboire. Tandis que la voiture s’éloignait, la jeune fille se décida enfin à bouger. Elle passa le sac de sport à son épaule et prit la valise en main.
Ayumi frissonna en sentant un courant d’air froid qui par la même occasion, fit voleter ses cheveux. Elle poussa la porte de ce qui semblait être le hall d'une main ferme bien qu’elle était loin d’être rassurée. Se rendant compte qu'elle ne savait même pas où aller, elle posa sa valise et jeta un regard autour d’elle. Quelqu’un viendrait-il l’aider ? Elle n’aurait jamais le courage de demander son chemin alors qu’elle ne connaissait rien ni personne. Un sourire amusé s'afficha sur son visage. Elle devait avoir l’air maligne toute seule avec ses bagages en plein milieu du hall…