On peut appeller cela une arrivée...

[Bon javais envie de poster alors je décide de me confronter à cette nouvelle personne d'humeur plutot massacrante ^^ A mes risques et périls ^^]


C'était du pied gauche quie Yria s'était levée ce matin.La jeune femme n'avait dit bonjour à personne et était sortie de la chmabre vide en claquant la porte mais en la refermant à clé.Sans savoir pourquoi,le cliquetis de la clé la rendit d'encore plus maussade et c'est avec une hmeur plus que bilieuse qu'elle parcourait le couloir.Comme lorsqu'elle était de mauvaise humeur,ses longs cheveux étaient 'quoique coiffés,détachés et se balançait dans son dos au rythme de ses pas pressés.Son grand décoleté noir et son jean déchiré,de la même couleur,lui donnait une allure terrifiante.A son poignet pendait un long bracelet en argent qui ressemblait plus à celle qui meurtrissait les bras des prisonniers et qui faisait bien six fois le tour du sien.Une mitaine noire aux éclats rouge sang recouvrait sa main droite.On ne pouvait si tromper,Yria était de mauvaise humeur aujoud'hui.

La jeune femme traversa dans un empressement donc,le couloir aux murs duquel s'alignaient les portes des chambres des pensionnaires.Elle passa devant le comptoir de la grosse dame,toujours plongée dans la lecture de son gros livre puis parvint aux escaliers,ceux qui menaient au hall d'entrée.Elle decsendit la tête basse les marches,ses longs cheveux flottans à l'arrière de sa tête.Son coeur battait à tout rompre et elle bouillonnait à l'intérieur d'elle même.Elle parvint à lever la tête que lorsqu'elle sentit la présence d'un inconnu dans le hall.L'accoutrement de la personne et son humeur massade eurent pour effet de calmer quelque peut celle d'Yria,et elle se surprit à être plongée dans la contemplation du physique aussi noir que le sien,du moins en ce jour.La jeune femme finit de descendre les marches,mais elle ne sut pourquoi,la personne lui faisait peur.Même si elle l'intringuait,elle éprouvait une visible réticence à approcher cet homme.

[Ne te gène pas xD Va y avoir des éclairs ^^]

Fakeshi avait croisé les bras et fixait le plafond comme s'il s'attendait à ce que celui-ci se mette brusquement à lui parler et lui montre la direction des chambres du personnel. Décidemment, son arrivée, il ne l'avait jamais imaginée aussi mouvementée et pleine de problèmes ! Le jeune homme avait été engagé ici en tant que suveillant et il lui tardait de pouvoir commencer son travail. Tout cela était déprimant. Lorsque l'Allemand remit sa tête à sa hauteur habituelle, son regard se posa automatiquement sur une silhouette, qui l'observait depuis le fond du hall d'entrée. Étant donné qu'elle restait plantée là sans bouger, à le fixer et le détailler avec une expression bizarre sur le visage, Fakeshi en déduit qu'elle éprouvait un sentiment particulier à son égard, comme de la peur, ou une chose opposée à l'envie.

Il la regarda lui aussi pendant un moment, avant de marcher vers elle d'un pas décidé, laissant ses bagages là où elles étaient. L'Allemand arriva près d'elle et se planta en face de la jeune fille, plongeant son regard dans le sien. De toute évidence, Fakeshi n'était pas le seul à être de méchante humeur. Bien sûr, lui, il l'était tout le temps, mais il ne prêta guère attention à ce détail. Il prit la parole, et murmura à la jeune fille :

- Si tu es d'ici, comme je le suppose, pourrais tu m'indiquer ou sont les chambres des Surveillants ?

Le regard de Yria s'anima soudain,d'une lueur ou se mélangeaient douleur,colère,tristesse et sans doute un peu de peur.Son coeur fit un bon dans sa poitrine alors que l'inconnu s'avança vers elle et prit la parole.Mais sa voix,ou elle ne perçut aucune émotion,ne fut qu'un murmura aux oreilles de la jeune femme.Elle ne savait toujours pas pourquoi,que même du haut de ses dix neuf ans,elle ne pouvait le domnier de l'autorité dont pouvait faire preuve une femme,qu'elle soit d'un grade supérieur ou non.La main blanche de Yria qui s'était posée sur la rambarde,se crispa en un élan de colère pour on ne sait qui. Puis kla jeune femme sembla alors réfléchir,comme si elle se demandait si elle devait répondre et comment elle devait répondre.Elle prit enfin la parole,essayant du mieux qu'elle pouvait de contrôler son humeur.D'entre ses fines lèvres sortirent des paroles fermes et décidées,sans méchancetée aucune.

-Vous trouverez les chambres du personnel au deuxième étage.

Elle l'avisa quelques secondes.Elle avait cru,même espéré pour une raison inconnue,que l'homme soit un élève.Mais il n'en était pas ainsi.La jeune femme incilna la tête sur le côté et aperçut les bagages du nouveau venu.

-Puis-je vous proposer mon aide ? ,demanda-t-elle en les désignant.

Il était étonnant qu'une telle question de la part d'Yria sorte ainsi de sa gorge.Mais qu'allait répondre l'inconnu ?

Le semblant de peur et la mauvaise humeur de Yria empêchèrent la jeune femme de répondre au sourire du nouveau surveillant.Elle se contenta d'essayer d'adoucir son regard qu'elle ne voulait pas méchant envers cette personne qui n'avait certes rien demandé.Elle remarqua le sourire légèrement sadique qui étira tout à coup les lèvres anormalement blanches de son interlocuteur.Elle eut l'impression que le regard émeraude du jeune homme voulait la foudroyer sur place ou que le surveillant voulait rentrer au plus profond de Yria,ne serait-ce que pour voir ce qu'elle pense.Mais peut-être n'était-ce qu'une illusion.

Les paroles du surveillant fusèrent comme un courant d'air,mais toujours dans la voix si faible.Elle perçut ce qui ressemblait à un "merci" mais dit dans une autre langue.Ah oui,cela lui revenait,sans doute cet homme était-il Allemand.Pfff ce devait être le seul mot en allemand que conaissait Yria,elle même n'ayant fait que de l'anglais,de l'espagnol et du grec.

Le jeune homme alla chercher deux grosses valises qu'il avait laissé un peu plus loin.La peur de Yria sembla s'atténuer,mais restait présente,cela ne semblait plus que de l'intimidation à présent ; pourtant,ce surveillant n'avait pas bien l'air plus agé qu'elle.Il posa l'une des deux valises devant Yria,celle-ci put alors lire en lettre sayantes,le nom et le prénom de son interlocuteur mystérieux.Tant mieux,elle serait dispensée de le lui demander.

Il lui demanda ensuite de passer devant,et Yria ne put s'empêcher de remarquer qu'il la tutoyait,ce qu'il ne faisait pas,il ya quelques instant encore.La jeune femme ne fit pas cette remqraue à haute voix.Elle sentait le flamboyant regard du surveillant ,braqué entre ses omoplates.Elle s'était auparavant baissée pour enpoigner l'anse de la valise et de la soulever.Bah,elle n'était pas bien lourde.Elle commença donc à monter les marches de pierre qui formaient un escalier,le premier des deux qu'ils devaient monter.Fakeshi lui demanda son nom.

-Je me nomme Yria,Yria leghan.

Les deux jeunes gens montaient toujours les escaliers alors que le surveillant trprennait la parole. Yria l'écoutait à demi, sa rage disparue,portant la valise de l'allemand , les yeux fixés sur les marches de pierres qui claquaient sous leurs pas,le bruit se répercutant en un grave écho contre les murs. Fakeshi parla à nouveau et par politesse, la jeune femme se dut de tourner la tête vers son interlocuteur qui la suivait de près.

-Oui je suis élève ici. Et je ne sais pas quel âge vous avez, votre physique n'en dit pas long là dessus, je ne peux donc comparer. Il n'y a pas d'âge pour suivre un enseignement dans cet établissement.

A peine eut- elle fini sa phrase qu'un rire glacial et terribelement provocant retentit derrière elle,la faisant sursauter. Elle se rendit compte non sans étonnement qu'il sortait de la gorge de Fakeshi. Elle haussa les sourcils tandis que le surveillant continuait de faire résonner dans l'esclaier un rire terriblement pathétique auquel elle finit par ne plus faire attention, plongée dans ses pensées. Elle devina sans difficluté aucune que le surveillant se fouttait d'elle. Ma foi, si sa l'amusait...

Ils tournèrent à un angle avant que n'aparaisse enfin le premier étage. Ils en avaient encore un à monter mais cela ne dérangeait pas Yria. La jeune femme posa un pied sur le palier et fit un demi tour sur elle même, faisant cliqueter ses bracelets en argent. Elle fit face au surveillant qui avait poussé un soupir agacé,pour une raison qu'elle ignorait. Un sourire s'affichait sur les lèvres du jeune homme à la question duquel Yria répondit presque aussitôt.

-Vous vous rendiez compte qu'il y a quelques minutes, vous me tutoyiez ?

Ce n'était certes un détail, mais qu'elle n'avait pas pu s'empêcher de remarquer. Avant que Fakeshi ne réponde pas agacement ou exaspération, Yria enchaîna d'un ton plus simple et plus sympathique.

-J'ai dix neuf ans. Et vous ?

Fakeshi ???